Lorsque le sondage a été effectué, moins de 5 % de diplômés en ÉDI étaient sans emploi ou en recherche d’emploi. Plus de 40 % des diplômés gagnaient plus de 60 000 $ et 65 % d’entre eux gagnaient plus de 40 000 $. Plus de 80 % des diplômés se sont déclarés satisfaits ou très satisfaits de leur trajectoire professionnelle. Ces chiffres sont prometteurs étant donné que la plupart des répondants étaient en début de carrière (l’âge médian des sujets interrogés était 26 ans, et ils avaient travaillé pour une durée médiane de 7,7 années).
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Cependant, une proportion relativement faible des diplômés en ÉDI (19,1 %) ont déclaré que leur emploi était directement lié au développement international, alors que 33,4 % rapportent un lien indirect et presque 40 % ne perçoivent aucun lien. |
Parmi les répondants, 57 % étaient détenteurs d’un deuxième diplôme et près de 50 % d’entre eux prévoyaient poursuivre des études ou une formation professionnelle supplémentaire. Selon ces données et les expériences des diplômés des diplômés en EDI, il semble qu’un diplôme de premier cycle représente une formation insuffisante dans un marché du travail compétitif. |
« J’inviterai l’étudiant à rester ouverte à l’apprentissage et à la complexité de travailler avec les personnes réelles à tous niveaux ». (Traduit de l’anglais)
Les plus grands défis à surmonter pour les diplômés en ÉDI sur le plan d’emploi étaient « trop peu de possibilités d’emploi », « trop d’expérience exigé », « salaire non satisfaisant », « attentes de travail sans rémunération », et « exigences linguistiques ».
Connaître les défis et comment les surmonter. Tandis que l’expérience soit considérée un obstacle à l’emplois par plusieurs diplômés en ÉDI, le taux d’étudiants en ÉDI qui participent à des Programmes d’apprentissage expérientiel, p. ex., des stages de travail, des stages coop, et des stages pratique, est 50 % plus élevé que la moyenne national des universités Canadiens, ce qui pourrait aider à surmonter ce défis. Un élément important de ces programmes est les Expériences diverses à l’étranger des diplômés en ÉDI: |
« On considère toute expérience de travail ou d’études à l’étranger un atout quand l’objectif est de travailler au sein d’une organisation internationale où les responsabilités de poste pourraient inclure le travail avec des partenaires venants de plusieurs pays et de voyages à l’étranger. Les compétences développées à partir des telles expériences seront toujours bénéfiques pour la carrière ». (Traduit de l’anglais)
Les compétences polyvalentes de la communication écrite, orale, et interculturelles, et des capacités interpersonnelles (p. ex., le travail d’équipe) priment pour les répondants. Alors qu’on peut apprendre certains des compétences à partir du travail en cours, c’est plus probable que d’autres s’apprennent à partir d’une expérience de volontariat ou de travail. Enfaite, plusieurs diplômés en ÉDI ont souligné un besoin pour des compétences spécifiques qui sont nécessaires pour le travail mais que les programmes en ÉDI ont négligé, y compris les compétences de langue seconde et de gestion financière. Compétences et outils.
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« Je reconnaît l’utilité de mon diplôme parce que j’ai appris des compétences que j’utilise au quotidien, tel que l’analyse critique, les méthodes de recherche qualitative et l’emploi de « l’optique d’équité » . (Traduit de l’anglais)
« Le réseautage était très important pour ma recherche d’emploi. Je pense qu’il est crucial de commencer à développer son réseau avant la diplomation. Les personnes et les organisations de ce domaine veulent qu’on démontre un engagement et un investissement dans ce domaine, que le travail soit rémunéré ou non » (Traduit de l’anglais)
« Vous êtes en train de tisser des liens avec des personnes importantes, que vous en soyez conscient ou pas. Il faut considérer votre réputation dès le début, et surtout quand vous faites de volontariat à l’étranger. Vous ne savez jamais à quel point une personne pourrait être important pour votre carrière à l’avenir ». (Traduit de l’anglais)
Les répondants ont signalé que malgré leur parcours de carrière, le programme d’ÉDI avait eu un impact sur leur vision du monde, leurs valeurs et leur comportement en tant que citoyens du monde. Implication politique, consommateurisme, et engagement auprès de la communauté sont tous des éléments qui sont façonnés par leurs études. Ainsi donc, les programmes ÉDI préparent les étudiants pour le monde du travail, mais encouragent également la citoyenneté mondiale active. |
« J’ai appris que la perspective de développement mondial, y compris son optique sur la justice et le progrès, à toujours sa place dans n’importe quelle carrière dont je pourrais rêver » (Traduit de l’anglais)
« Je ne sais pas si je retournerai un jour au domaine du développement international. Malgré tout, je suis convaincu que mon choix de programme était judicieux. On poursuit des études pour apprendre, pas seulement pour s’offrir un parcours professionnel. Mon programme en ÉDI représente toujours le cadre avec lequel j’apprends et avec lequel je m’engage envers ma communauté »